LA SAGA DE L'HORLOGERIE MORTUACIENNE
Bienvenue en terre horlogère. Au commencement, courant 18ème siècle, il y avait cette impérieuse nécessité pour ces paysans en zone de montagne à trouver une activité rémunératrice durant les longs mois d’hiver. Un établisseur passait alors de ferme en ferme pour distribuer le travail. Les paysans s’installaient sur la fenêtre pour effectuer ces travaux de précision. Chaque famille avait une tâche particulière à effectuer. L’établisseur collectait le tout pour l’assemblage de la montre qui avait déjà lieu de l’autre côté de la frontière. Ces paysans fabriquaient, eux-même, leurs outils. C’étaient d’excellents mécaniciens doués des mains et dotés d’un bon cerveau.
De confidentielle et artisanale, l’économie horlogère devint prospère à compter de la fin du 19ème siècle. La Grande Fabrique, créée en 1881 à Morteau, employait 1 000 salariés en 1885. Elle a été rasée, sur les vestiges de ce glorieux passé a été érigé … un immeuble. Durant un siècle 1880-1980, le Val de Morteau est rythmé par la saga d’entreprises florissantes : Cattin, Parrenin, Maillardet, Frainier …. . L’industrie croît mais l’arrivée du quartz, à l’orée des années 70, sonne le glas de l’économie locale. Elle ne peut lutter avec les tarifs et la technologie des montres venues d’Asie. L’âge d’or est révolu. Le savoir-faire en la matière est pourtant toujours bien enraciné dans la région. On continue à former les jeunes au Lycée de Morteau, mais aujourd’hui après leur diplôme ils partent travailler en Suisse où les salaires sont très alléchants. D'où le phénomène des " ouvriers frontaliers " 4 500 personnes passent les frontières du Val tous les jours pour travailler dans l'horlogerie de luxe dans les villes voisines du Locle et la Chaux de Fonds en pleine expansion.
Une Suisse qui agit comme un véritable aspirateur de talents. Les Rolex, Zénith, Cartier, Montblanc, Audemars Piguet, Girard-Perregaux et toutes ces autres luxueuses maisons finissent par devenir aveuglantes pour son voisin comtois. Seule Pequignet la fabrique mortuacienne, qui vient de développer son mouvement « le calibre royal » fait un peu l’exception. Imaginé, conçu et produit en interne, il est le symbole du savoir-faire mortuacien d’aujourd’hui avec la renaissance de la Haute Horlogerie française de manufacture.
De confidentielle et artisanale, l’économie horlogère devint prospère à compter de la fin du 19ème siècle. La Grande Fabrique, créée en 1881 à Morteau, employait 1 000 salariés en 1885. Elle a été rasée, sur les vestiges de ce glorieux passé a été érigé … un immeuble. Durant un siècle 1880-1980, le Val de Morteau est rythmé par la saga d’entreprises florissantes : Cattin, Parrenin, Maillardet, Frainier …. . L’industrie croît mais l’arrivée du quartz, à l’orée des années 70, sonne le glas de l’économie locale. Elle ne peut lutter avec les tarifs et la technologie des montres venues d’Asie. L’âge d’or est révolu. Le savoir-faire en la matière est pourtant toujours bien enraciné dans la région. On continue à former les jeunes au Lycée de Morteau, mais aujourd’hui après leur diplôme ils partent travailler en Suisse où les salaires sont très alléchants. D'où le phénomène des " ouvriers frontaliers " 4 500 personnes passent les frontières du Val tous les jours pour travailler dans l'horlogerie de luxe dans les villes voisines du Locle et la Chaux de Fonds en pleine expansion.
Une Suisse qui agit comme un véritable aspirateur de talents. Les Rolex, Zénith, Cartier, Montblanc, Audemars Piguet, Girard-Perregaux et toutes ces autres luxueuses maisons finissent par devenir aveuglantes pour son voisin comtois. Seule Pequignet la fabrique mortuacienne, qui vient de développer son mouvement « le calibre royal » fait un peu l’exception. Imaginé, conçu et produit en interne, il est le symbole du savoir-faire mortuacien d’aujourd’hui avec la renaissance de la Haute Horlogerie française de manufacture.
LE MUSEE DE L'HORLOGERIE à MORTEAU : Châtaeu Pertusier
La détermination de Constant Vaufrey a fini par payer. En 1984, son musée de l’horlogerie voit enfin le jour au cœur de son berceau historique qu’est Morteau, dans les murs du château Pertusier, chef d’œuvre de la Renaissance. Il retrace l’histoire de l’horlogerie de sa création à l’apparition du quartz, de l’objet de luxe réservé à une certaine élite à sa démocratisation vers 1880, époque de fabrication en série. Avec comme pièce maitresse, l’horloge astronomique construite à Mouthe en 1855 fruit de … 20 ans de travail. Un intéressant éventail d’outillage permet de plonger à la source d’une industrie artisanale où le génie de ces paysans-horlogers s’exprimait. Une immersion dans un univers où le temps semble suspendu ….
Musée horlogerie
Chateau Pertusier
17 rue de la glapinée
25500 MORTEAU
03 81 67 40 88
Tarif adulte 6 € enfant - 12 ans gratuit
Chateau Pertusier
17 rue de la glapinée
25500 MORTEAU
03 81 67 40 88
Tarif adulte 6 € enfant - 12 ans gratuit